Klondike, the story

Est-ce bien sérieux d'évoquer un jeux de cartes dans un blog sur Excel ? Eh bien oui – d'ailleurs, ce n'est pas la première fois – pour une bonne et simple raison : comment se délasser (sur Macintosh) après des heures à composer des formules alambiquées ? Rien de tel qu'une bonne réussite !

Dernière minute : la version 10.3 de Klondike est disponible sur le site de l'auteur (www.casteel.org). Entre autres nouveautés, elle autorise l'enregistrement d'un nombre plus élevé de “meilleurs scores” (jusqu'à 250).

Mike Casteel, l'auteur de Klondike, ce logiciel mythique que tous les utilisateurs de Macintosh connaissent, a accepté de me donner quelques informations sur son histoire de développeur et d'utilisateur de Macintosh et m'a autorisé à vous en répercuter la teneur, ce que je fais ici avec plaisir (et fierté !). Une exclusivité du blog 100conseilsexcel.blogspot.com qui, j'en suis convaincu, fera vite le tour du Web ;-)

Au début des années quatre-vingt, Mike Casteel travaillait dans une entreprise vendant des mini-ordinateurs. Avoir un ordinateur personnel ne le tentait guère car, selon sa propre formule, ces machines lui demandaient "too much work" et lui donnaient "not enough reward". Et ce fut l'année 1984, l'arrivée du Macintosh. La lecture d'un livre sur ce nouvel objet le fascina et l'incita à découvrir tant le Lisa que le Mac pour se lancer dans la programmation de jeux en vue de leur commercialisation avec un de ses amis.

C'est ainsi qu'il écrivit la première version de Kondike sur un Mac 128, à l'échelle de leurs écrans de 512 x 384 pixels, n'oubliant pas de se documenter précisément sur les règles des réussites et d'inventer un canevas permettant de proposer aux joueurs des scores pour stimuler leur intérêt. Peu après, Mike et son partenaire se recentrèrent, comme il l'écrit, sur le "real business", conservant Klondike comme hobby, s'amusant à le faire évoluer parallèlement aux progrès du Mac et de ses systèmes d'exploitation successifs. Actuellement, il prépare même un version destinée à l'iPhone – une information, convenez-en, particulièrement réjouissante !

Ce n'est qu'à la sortie du Mac 512 que Mike Casteel en acheta un "pour la maison". Il remarque d'ailleurs que sa femme et ses deux filles demeurent, un quart de siècle plus tard, des utilisatrices enthousiastes du Macintosh. Actuellement, il utilise pour sa part un MacBook datant de 2006 dont il a porté la RAM à 3Go, ce surcroît de mémoire lui permettant notamment de faire tourner avec plus de fluidité VMWare et Windows quand il a besoin de tester des sites Web par exemple.

Pour la programmation, Casteel se servait de CodeWarrior Pascal. Lorsque le compilateur cessa d'être mis à jour, il passa à GNU Pascal. Pour diverses raisons, il emploi aussi GPC sous XCode. Ingénieux comme on s'en doute, Mike Casteel a aussi mis au point un programme lui permettant de profiter d'iTunes sur sa chaîne stéréo, un Mac Mini assurant le transfert entre autres choses.

Rappel de l'adresse de la page Web de Mike Casteel : http://www.casteel.org où l'on trouve un historique détaillé des dix versions principales de Klondike (http://www.casteel.org/Pages/History.html).